Rompre la chaîne de contamination directe et Renforcer la résilience au COVID-19 : Pourquoi faut-il s’appuyer sur les nouvelles technologies.

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Aujourd’hui, l’information sur l’évolution de la pandémie du COVID-19 semble indiquer que le taux de contamination est en net recul dans certains pays. Pendant ce temps, la Côte d’Ivoire elle, enregistre ses premiers cas d’infection avec des chiffres en constante évolution au fil des jours, et ce en dépit des mesures préventives en vigueur. Certes la situation n’est pas encore alarmante. Mais lorsqu’on connaît la vitesse de propagation du virus et la vulnérabilité du système de santé de ce pays, faut-il craindre le pire pour les prochains jours ? Quelle stratégie adopter pour éviter l’hécatombe dans une société où l’indiscipline gagne du terrain et où l’irrespect des règles de bases règne en maître absolu?

L’usage de technologie pour couper la chaîne de contamination directe

L’observation de l’évolution de la crise actuelle dans le monde illustre à quel point il est crucial pour nos gouvernants de pouvoir agir vite et maintenant. En marge de l’appel au respect scrupuleux des règles d’hygiènes et sanitaires édictées, il est plus qu’urgent d’organiser la riposte en conjuguant l’effort de tous les acteurs en s’appuyant sur la technologie. Cela se justifie pour plusieurs raisons.Tout d’abord parce que l’usage de la technologie permet l’auto sélection des participants aux ‘‘grands rassemblements’’ par la création d’une application dédiée. Ainsi, grâce aux services fournis par la technologie de géolocalisation, tout individu pourrait depuis sa maison présélectionner son trajet à effectuer évitant les lieux publics ou privés et/ou de personnes potentiellement contaminées. Cette méthode a permis à la Chine de non seulement juguler le mouvement de population à travers le pays mais également de rompre par endroit la chaîne de contamination directe au COVID-19. Encore que cela nécessite des infrastructures techniques adaptées et une main d’œuvre qualifiée. Ensuite, la technologie favorise la déconcentration des individus. En effet, en raison des avancées technologiques, la réalisation de certaines opérations dans plusieurs domaines d’activités ne requièrent pas la présence physique et obligatoire de l’homme au moment de la réalisation de cette tâche ce qui constitue un puissant vecteur de réduction des risques de contagions. C’est notamment le cas du Télétravail, des enseignements et formations à distance ainsi que la réalisation des courses (achats de biens et services) via les applications de commerce en ligne. Finalement, la technologie peut aussi servir de support technique pour une collaboration scientifique efficace avec à la clé le partage du savoir à l’échelle mondiale. Dans le cas présent par exemple, l’organisation d’experts internationaux dans un groupe de travail via un réseau de communication contribuerait à l’actualisation des connaissances sur les progrès réalisés par les uns et les autres concernant la riposte en matière de traitement innovants. Au-delà de tout ce qui précède, la technologie pourrait aussi être un puissant vecteur du renforcement de la capacité de résilience des populations face à cette pandémie qui fait rage.

La contribution de la technologie au renforcement de la résilience au COVID-19

En plus de mettre à l’épreuve la vulnérabilité et l’efficacité des systèmes de santé, cette crise met à nu le manque de coordination des différents acteurs du circuit de la santé, surtout dans l’organisation de la riposte contre le virus. Dans ces conditions, la technologie peut aider au renforcement de la résilience des populations à différents niveaux. Premièrement, il convient de noter que l’usage des technologies nouvelles permet de diffuser en temps réel les informations essentielles en lien avec la pandémie. Par exemple, la création de site internet officiel permet de relayer uniquement les informations telles que le niveau de progression de la pandémie à l’échelle mondiale, les règles d’hygiènes et les comportements responsables à adopter. Deuxièmement, elle (la technologie) peut être un puissant vecteur favorisant le partage d’expériences entre individus. En particulier, la création de groupe d’échanges via les réseaux sociaux faciliterait le partage d’expériences vécues et d’astuces customisées dans le but de freiner la progression de la maladie. Troisièmement, l’usage de la technologie peut permettre de réguler le volume et la qualité des informations relatives à cette pandémie. Elle permet d’opérer des tris systématiques concernant l’opportunité de certaines informations à diffuser aussi bien dans le temps et que le choix du public cible. Dans certains cas, elle se muer en un véritable support technique de remontée d’informations surtout que la collaboration devient plus aisée lorsque des individus acquis à la même cause sont organisés en réseau. Elle aidera non seulement à mettre sous veilleuse certains sites non autorisés à communiquer ou qui divulguent des informations erronées sur le sujet, mais aussi à débusquer d’éventuels cas suspects de contagions qui seraient en liberté.

Pour l’heure et à défaut d’un confinement général de la population, l’usage des nouvelles technologies peut contribuer à rompre la dynamique de contagion de masse et renforcer la résilience des populations au COVID-19 par la mise en œuvre d’une application dédiée. Toutefois, c’est dans la discipline et le respect des consignes de santé édictées par les autorités compétentes que viendra le salut. Comme l’a dit Rita L. MONTALCINI : « N’ayez pas peur des moments difficiles. Le meilleur naît de là » !